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Literature Text
Un dernier café
Sur les hauts comptoirs fumants je prends un café :
Tout en caractère, fort et corsé. Empreint
Des terres incas où la fève fut verte, loin
S'élève l'arôme en effluves inspirées.
La tasse de blanc kaolin, me chauffe. Ni
Grande, ni trop large, un petit écrin d'émail
Que mes dix doigts engourdis prennent par la taille.
Dans cette nuit, c'est une force qui agit.
Quand j'y plonge la cuillère d'argent, faisant
Tournoyer la fine mousse, j'y vois alors
Les yeux de la serveuse où l'ouragan du nord
Germe en plein jour, dans les récifs de l'inconscient.
Au ciel, 5 Déc. 12.
Sur les hauts comptoirs fumants je prends un café :
Tout en caractère, fort et corsé. Empreint
Des terres incas où la fève fut verte, loin
S'élève l'arôme en effluves inspirées.
La tasse de blanc kaolin, me chauffe. Ni
Grande, ni trop large, un petit écrin d'émail
Que mes dix doigts engourdis prennent par la taille.
Dans cette nuit, c'est une force qui agit.
Quand j'y plonge la cuillère d'argent, faisant
Tournoyer la fine mousse, j'y vois alors
Les yeux de la serveuse où l'ouragan du nord
Germe en plein jour, dans les récifs de l'inconscient.
Au ciel, 5 Déc. 12.
Literature
Je danse dans la poussiere...
Je danse dans la poussière,
Les livres étalés par terre,
Dans un vieux grenier d'utopies
Au centre d'un cercle de chimères,
Les pieds sur des morceaux de verre
Qui ne blessent que les incrédules,
Un cristal de Bohème légendaire
Aux mille couleurs de crépuscule.
Les mains des fantômes amusés
Battent le rythme de cette transe joyeuse
Et les rires des muses aguicheuses
Les accompagnent d'une complicité fiévreuse.
Les flammes ne sortent pas de la bouche du diable
Mais de la cheminée de pierres chaleureuses
Qui nous réchauffe le cœur en &eacut
Literature
J'AI VU TOMBER UN EMPIRE - I SAW THE FALL...
(English version below)
J'ai vu tomber un Empire.
À Marie.
Cité désagrégée par les vents de la guerre
Murs d'airain éventrés
Coeurs froissés à la peine un espoir comme cendres
Par-delà les tertres froids
Dialogue d'un être et d'un néant
Soi contre moi
Te bercer dans les bribes balbutiées
Fils d'argent d'un discours sur l'or de ton coeur lourd
La feinte d
Literature
Poeme du jour / Daily poem
Et ton sourire fantôme
dans le lit froid de mes
dix-sept ans
And your ghostly smile
in the cold bed of my
seventeenth year
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beau travail !